Transplantation d’organes – Archive

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Depuis plus de 50 ans, l’ASSM traite les questions concernant la médecine de transplantation et les questions éthiques qu’elle soulève. En 1969, deux ans après la première transplantation cardiaque, elle avait publié des directives sur la définition et le diagnostic de la mort. Vous trouvez sur cette page, à des fins de documentation, divers documents en rapport avec ce thème, dont le contenu est toutefois obsolète.

Le progrès médical et les questions éthiques qu’il soulève ont exigé de nombreuses révisions et adaptations des directives de l’ASSM sur le diagnostic de la mort. Jusqu’à l’entrée en vigueur de la législation fédérale sur la transplantation, l’ASSM proposait des orientations avec ses directives sur la transplantation d’organes (en vigueur de 1981 à 2004) ainsi que sur la transplantation de tissus humains fœtaux et les xénotransplantations. Vous trouvez ces documents dans notre archive des directives.

 

 

Commentaires concernant la révision des directives sur le diagnostic de la mort en 2017

Les directives concernant le diagnostic de la mort ont été révisées en même temps que la loi sur la transplantation. Le projet de texte a été mis en consultation de décembre 2016 à février 2017. Faisant suite aux avis émis lors de la consultation, l'ASSM a diminué de 10 à 5 minutes le temps d'observation jusqu'au diagnostic formel de la mort après un arrêt circulatoire. Face aux réactions critiques soulevées, elle justifie cette décision par les raisons suivantes:

  1. La Suisse est l'un des rares pays qui exige que l’arrêt circulatoire soit diagnostiqué non seulement par le toucher du pouls, mais également au moyen d'une échocardiographie. Cet examen permet d’avoir la certitude qu’aucun flux sanguin n’alimente plus le cerveau en oxygène. L’absence d’oxygène dans le cerveau pendant trois minutes entraîne des dommages irréversibles.
  2. De plus, après le temps d'observation, un diagnostic formel de mort cérébrale doit être établi conformément aux directives de l'ASSM.  Sur ce point également, comparé aux autres pays, la Suisse fait partie des exceptions en imposant une telle procédure.
  3. Les directives précisent qui est habilité à poser un tel diagnostic de mort cérébrale; les exigences liées à cette tâche sont très élevées.

 

L'ASSM a publié plus d'informations à ce sujet dans sa Newsletter du 10 novembre 2017.