SPHN

19.11.2025

Rapport de SPHN: gouvernance des données dans les hôpitaux universitaires

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Dans le but de promouvoir l’échange de données à l’échelle du pays, le Swiss Personalized Health Network (SPHN) publie un rapport qui explique comment les données de santé sont gérées et échangées par les cinq hôpitaux universitaires suisses. L’analyse montre également la manière de traiter les demandes d’accès aux données et les bases de décision utilisées pour délivrer les autorisations.

Dans les établissements qui génèrent et administrent des données de santé, les comités locaux de gestion des données jouent un rôle central, aussi en ce qui concerne l’utilisation secondaire de données cliniques de routine à des fins de recherche. Le rapport «Exploring Data Governance for the Data Sharing at the Swiss University Hospitals» décrit les pratiques communes de ces institutions et les défis qu’elles rencontrent en lien avec la réutilisation des données. Avec cette publication, SPHN souhaite exposer les processus en toute transparence, partager ses connaissances et contribuer à un échange efficace et fair des données entre les parties prenantes. Vous trouverez tous les détails dans le PDF et sur le site web de SPHN (en anglais).

Télécharger le rapport (PDF)

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Éthique

12.11.2025

Transmission de données médicales lors de renvois forcés

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Lors de la préparation de renvois forcés, les médecins ont le devoir légal de fournir les données de santé pertinentes pour déterminer l’aptitude au voyage des personnes concernées. Un nouveau formulaire unique pour toute la Suisse sera introduit à cet effet dès le 1er janvier 2026. L’objectif est de faire en sorte que la transmission des données médicales ait lieu dans le respect des exigences légales.

Selon l’art. 321 du Code pénal suisse, le secret médical doit aussi être respecté lors de l’exécution de renvois. Si la personne concernée refuse que ses données soient transmises, le ou la médecin doit soumettre une demande d’être délié.e du secret médical. La FMH, la Conférence des médecins pénitentiaires suisses (CMPS) et l’ASSM le recommandent expressément. Les trois organisations ont publié aujourd’hui un article à ce sujet dans le Bulletin des médecins suisse (BMS). Vous trouverez davantage d’informations ainsi que le nouveau formulaire sur notre page thématique.

Télécharger l’article du BMS (PDF)

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Projets

12.11.2025

smarter medicine: liste Top 5 pour la chirurgie pédiatrique

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L’association «smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland», dont l’ASSM est membre, s’engage en faveur de l’optimisation de la prise en charge des patient.e.s en Suisse. Elle encourage les sociétés spécialisées à élaborer des listes Top 5 dans lesquelles elles définissent les interventions à éviter absolument et celles qui ne doivent être pratiquées que dans des cas bien précis. La Société Suisse de Chirurgie Pédiatrique (SSCP) a publié sa liste Top 5 en novembre 2025.

Dans sa liste, la SSCP conseille de renoncer à une intervention chirurgicale en cas de fracture de la clavicule, de hernie ombilicale, de phimosis ou de kyste poplité non compliqué ou asymptomatique. La tomodensitométrie du corps entier doit également être utilisée avec retenue après un accident. Nombre de ces cas peuvent être traités sans opération ou avec des procédés moins éprouvants. La préférence doit être donnée à un traitement adapté aux enfants, sûr et responsable. La liste Top 5 de la SSCP ainsi que celles des autres disciplines sont disponibles sur le site web de smarter medicine.

Télécharger la liste Top 5 (PDF)

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Projets

11.11.2025

La loi fédérale sur la santé expliquée en trois minutes

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Dans le cadre de sa série «Les Grands rendez-vous», Unisanté a invité le Président de l’ASSM Arnaud Perrier à venir présenter à Lausanne l’idée d’une loi fédérale sur la santé. Dans un clip vidéo tourné à cette occasion, Arnaud Perrier explique en quelques mots pourquoi l’ASSM est convaincue que la Suisse a besoin d’une telle loi et d’un article constitutionnel sur la santé. Il ne se contente pas d’évoquer les problèmes de notre système, mais propose aussi des solutions.

Un premier aspect mentionné est la nécessité d’une répartition plus claire des compétences entre les cantons et la Confédération. Il ne s’agit pas de centraliser, mais de désenchevêtrer. Pour assurer la pérennité de notre système, nous devons renforcer la médecine de premier recours, mieux organiser les parcours de soins, attribuer plus de ressources à la prévention et à la promotion de la santé – dès l’enfance et en incluant la santé psychique – et se donner les moyens de disposer de suffisamment de ressources humaines. La base légale actuelle, en première ligne la LAMal, ne permet guère d’atteindre ces objectifs. Cela éveille votre curiosité? Alors regardez le clip sur Youtube.

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Promotion

06.11.2025

Services de santé: comprendre les différences régionales et améliorer la qualité

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Le recours aux prestations de santé varie en fonction des régions de notre pays, comme le montre l’Atlas suisse des services de santé. Cette carte numérique dévoile d’importantes disparités entre les cantons qui méritent une analyse approfondie. Elles peuvent par exemple donner des indications sur des offres de prestations pléthoriques ou insuffisantes. L’ASSM a apporté son soutien à un projet de dialogue qui puise dans les données livrées par l’Atlas pour en déduire des informations sur la qualité des services de santé et proposer des mesures d’amélioration.

L’Atlas suisse des services de santé élaboré par l’Observatoire suisse de la santé (Obsan) répertorie les prestations de santé dispensées à l’aide de 120 indicateurs allant des médicaments contre les troubles du déficit de l’attention à la radiothérapie, en passant par les cathéters cardiaques. Des représentant.e.s de la population, du corps médical, de la recherche, des assurances-maladie et des autorités responsables de la santé ont discuté de ces différences entre les régions et proposé des mesures pour améliorer la qualité. Un plan d’action publié en octobre par Interface résume les résultats de ce dialogue. L’Atlas peut être consulté à partir de la page web de l’Obsan.

Télécharger le plan d'action (PDF)

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Éthique

20.10.2025

Don d’organes après un suicide assisté? Interview de Paul Hoff, Président de la CCE

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Le nombre de suicides assistés augmente et certaines personnes désirant passer à l’acte souhaitent donner leurs organes après leur mort. Le don d’organes et l’assistance suicide sont tous les deux pratiqués en Suisse depuis des années, mais séparément l’un de l’autre. Leur combinaison soulève bon nombre de nouvelles questions médico-éthiques. Dans une interview accordée au Tages-Anzeiger et publiée en ligne sur 24 heures, Paul Hoff, le Président de la Commission Centrale d’Éthique (CCE) de l’ASSM, explique pourquoi il est important de mener un débat de fond sur le sujet.

La CCE a publié en août dernier une prise de position sur le don d’organes après une assistance au suicide. Interrogé sur ce qu’il considère comme l’élément principal de ce document, Paul Hoff répond: «Pour moi, c’est l’autonomie des personnes concernées, leur autodétermination.» La personne souhaitant donner ses organes a réfléchi à la question et exprimé clairement sa volonté juste avant sa mort. «Ce n’est la plupart du temps pas le cas lorsqu’il est question de don d’organes.» Au-delà de cet aspect positif, Paul Hoff mentionne toute une série de points posant problème, allant de la déontologie médicale jusqu’à des questions d’organisation. Pour en savoir plus, lisez l'interview publiée aujourd'hui et consultez notre page thématique.

Télécharger l'interview (PDF)

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Projets

16.10.2025

Nécessité d’agir dans le domaine de la médecine de famille et de l’enfance

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Dans le cadre de son engagement en faveur d’un système de santé durable, l’ASSM soutient l’association professionnelle mfe dans le cadre de son étude «Workforce» réalisée tous les cinq ans. Les résultats de l’édition 2025 montrent que la pénurie de pédiatres et de médecins de famille s’est encore aggravée ces dernières années. Le vieillissement de la population, la diminution du temps de travail et l’augmentation des charges administratives menacent la couverture médicale de base sur l’ensemble du territoire.

Malgré des défis croissants, de nombreuses personnes interrogées déclarent être très satisfaites de leur travail, en particulier dans les cabinets de groupe, où le partage des responsabilités et le travail d’équipe allègent la charge de travail. Il est toutefois alarmant qu’une majorité des personnes interrogées constatent une pénurie de médecins généralistes dans leur région. Le rapport esquisse une série de mesures pour remédier à ce problème: réduction de la bureaucratie, innovation numérique, intensification de la promotion de la relève et financement de formations initiales et postgrades supplémentaires. Vous trouverez les détails de l’étude dans le dernier numéro du magazine en ligne mfe ACTU.

mfe ACTU 1/2025 (PDF)

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SPHN

14.10.2025

SPHN comme intermédiaire entre hôpitaux et entreprises privées

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Grâce à un nouveau modèle de collaboration, le Swiss Personalized Health Network (SPHN) permet à des entreprises privées d’obtenir de précieux résultats à partir de données de santé suisses, tout en respectant strictement leur confidentialité. Le premier projet de ce type analyse un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Pour le mener à bien, SPHN a coopéré avec l’Hôpital cantonal d’Aarau, l’Hôpital universitaire de Bâle et Novartis.

Le processus est simple et sûr: Novartis a soumis une question de recherche, les hôpitaux participants ont fourni les données sous forme anonymisée à l’environnement de recherche protégé BioMedIT, dans lequel le Data Coordination Center de SPHN a réalisé l’analyse demandée. Enfin, Novartis a reçu les résultats agrégés, sans qu’aucune donnée personnelle n’ait été transmise. Avec ce nouveau modèle, SPHN ouvre la voie à une nouvelle forme de coopération en recherche, qui répond à des normes d’éthique et de confidentialité élevées.

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